Quand Johannes Brahms compose des valses, on peut être surpris. Comment, lui, compositeur sérieux se laisserait-il aller à la facilité, au jeu ? Il suffit de lire l'autographe de la partition dans lequel Brahms écrit qu'il s'agit de "seize innocentes petites valses en forme schubertienne". La pianiste Inger Sodergren s'amuse et fait danser son piano. Elle nous séduit dans ces pages à la légèreté inhabituelle chez Johannes Brahms. Les Danses hongroises sont tout aussi séduisantes. --Pierre Graveleau