Prédicateur célèbre, correspondant des rois et des papes, Bernard de Clairvaux était également un frère, un père, un ami de toutes sortes de gens : des seigneurs, des moines, des jeunes gens. Dans les lettres qu'il leur adressait avec une « charité sans limites », c'est un aspect particulièrement attachant de cet homme de Dieu qui est mis en lumière. Invitations à pardonner, lettres d'amitié et conseils de discernement nous touchent aujourd'hui grâce à la simplicité de leur style et la profondeur de la foi qui s'en dégage.
La vierge Marie a très vite été pour le peuple chrétien une figure d'élection. Mère du Christ, et bientôt mère de Dieu, elle est, comme l'appelle saint Bernard, l'aqueduc de la grâce - la Médiatrice qui prie pour le salut de chacun, l'étoile de la mer qui guide les pécheurs par les flots tourmentés de leur misérable existence. Toujours prête à comprendre, à pardonner pourvu qu'on l'aime d'un pur amour et qu'on s'adresse à elle avec toute la confiance que l'on met dans sa Mère, rose mystique qui s'éploie au front des cathédrales, rosace de lumière qui explique la pénombre, elle est la femme de lune couronnée de soleil que les foules ont chantée à travers tous les siècles : ...